RP : La naissance de Lamony

Un tit RP comme ca. Bon c'est long et pourri mais j'avais envie ^^
Bonne lecture et bon courage quand même xD
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Une main tremblante s’agrippe à moi. Des yeux terrifiés me fixent. L’odeur du sang présent en abondance dans toute la pièce m’étourdit et me rend folle. Le râle de mes victimes est un précieux moment que je savoure d’autant plus quand il est mêlé aux larmes. J’ai toujours su que l’instinct de survie était intimement lié à l’instinct meurtrier qui nous dirige, nous, les lycans. A quel moment de ma vie cet instinct de mort pris le dessus sur ma volonté de vivre ?

C’était un soir d’hiver, nous étions en décembre et la neige pâle et fragile recouvrait peu à peu le sol. Les rues étaient recouvertes de cette soie d’une blancheur et d’une pureté introuvable ailleurs. Ce soir là, mes parents nous avaient invités, mon amant et moi à dîner ensemble ; chose que nous ne pouvions refuser.

L’ambiance était à la bonne humeur, tout le monde souriait sincèrement, comme si chacun avait enfouit au plus profond de lui-même toutes ses peines. Au moment de servir le plat de résistance, ma mère nous fit remarquer que la lune était pleine et qu’elle semblait plus grande qu’à l’habitude. C’était vrai. J’avais l’impression que cette lune imparfaite nous épiait. C’est alors que je me sentis étourdie, entièrement sous l’emprise de cet astre dégageant une aura de folie, je ne cherchais pas à résister, je me sentais bien. Mon cœur battait de plus en plus rapidement, un sentiment d’excitation parcourut mon corps, traversa ma chaire et transperça mes os. J’étais à la merci de cette pulsion qui m’était inconnue jusque là.

Alors que je me noyais dans une vague de confusion, ma mère cria. Ne sachant pas manier à la perfection un couteau de cuisine, elle s’entailla la main. Pendant que mon père empêchait le sang de couler, je focalisais toute mon intention sur le sang formant un contraste avec la blanche peau de ma mère. Ma tête, devenue berceau de douleurs et de souffrance, me fit perdre l’équilibre. J’étais au sol, je poussai un hurlement tout le monde accourut autour de moi. Mon ami était assailli par un sentiment de peur et de mal être, mon père essayait de me calmer, et ma mère, voulant m’apporter de l’aide mais ne sachant que faire, agitait ses mains autour de moi. La douce odeur de sang me fit basculer, je voulais tuer, torturer, faire souffrir.

Mon corps recroquevillé exprimait la souffrance insoutenable que j’endurais. Je tremblais, j’avais chaud, je respirais peu. C’est à ce moment la que mes jambes et mes bras se sont allongés, qu’une fourrure commençait à gagner la surface de mon dos puis de tout mon corps, enfin, des crocs remplaçaient mes canines. Je ne comprenais pas ce qu’il se passait, mais j’ai su en lisant dans les yeux de mes proches que je me métamorphosais en bête, en monstre plus précisément.

Finalement, les douleurs disparurent et laissèrent place à la haine et à la violence. Je me relevais lentement, tous étaient effrayés et s’éloignaient de moi. Je fis un pas vers eux, ils pleuraient de peur et les larmes étaient la seule façon qu’ils avaient de l’exprimer, car les sons qu’ils auraient aimés pousser restaient figés dans leur gorge, de la même façon qu’ils restaient figés devant moi. Ils étaient pétrifiés et ne s'attendaoent pas à survivre, pourtant, leur instinct de survie leur donna la force de courir, ils sortirent tous les trois et coururent aussi vite que possible dans la neige immaculée. Mais en vain, je les rattrapai rapidement et furtivement. Le premier bras que j’attrapai fut celui de ma mère, elle me suppliait mais bien entendu je n’allai pas m’arrêter pour cela. En un geste, je lui arracha le cœur de sa poitrine, puis se fit autour de mon père et enfin mon amant qui, malgré la peur envahissante réussit à me souffler « je t’aime » avant le coup fatal.

Le jour se lève, je me réveillai en sursaut, un rêve ? Non, l’odeur de sang imbibé dans ma chaire ne pouvait me leurrer. Je me rappelle du sang et de quelques images violentes, mais rien de très clair. Je descendis au rez-de-chaussée, le salon était presque en ordre mis à part les gouttes de sang par terre et les deux chaises allongées sur le parquet. Je décidai de sortir. Une marre de sang s’étendait sous mes pieds, l’horreur de la scène me fit vomir : des corps déchiquetés dépourvus de cœur gisaient sur le sol.
La neige jadis blanche et pure, telle la soie était désormais une soie souillée par le sang de mes victimes.

Je pleurais toutes les larmes de mon corps devant ces trois corps inertes, devant ces trois personnes à qui j’avais ôté la vie de mes propres mains. Après la douleur physique ressentie la veille, j’avais maintenant le droit à une déchirure morale qui me hantera toute ma vie durant.
Cette nuit là, ce n’était pas moi, je ne veux pas être responsable. Même si l’ampleur de la lune a joué un rôle important dans mes actes, c’étaient bien mes mains qui furent les outils de ces trois meurtres barbares. Oui, c’était moi …

Cette nuit où l'envie meurtrière surpassa l'envie de vivre, je suis née pour la deuxième fois.

ton rp n'est pas pourri du tout il est trés morbide moi j'aime en tout cas il est digne d'un trés bon début de film d'horreur tu devrais continuer à écrire cela libère l'imaginaire Bonne plume petite Lamony

Ca déménage sérieux

J'ai vomi que 2 fois

Comme c'est l'effet recherché par ton récit, c'est très réussi

Bon, mettre ses parents en morceaux, fallait l'oser. Euh, ils n'ont pas voulu augmenter ton forfait SEFERE

Le jour où tu attaques des vampires, ça risque de gicler dans tous les sens

J'attends le prochain mais je prévoirais un sachet mon pc n'est pas étanche

Pas mal du tout lamony !

J'ai enfin pris le temps de le lire et je trouve ca cool. Tres jolie à lire et je dirais meme prenant.

Je ne m'attendais pas à avoir que des compliments lol ! Voilà la suite, c'est trèès long, je suis vraiment désolée :


Cela faisait maintenant trois jours que je n’avais rien mangé. Je laissais mon âme déchue dépérir lentement, laissant mon corps à l’abandon dans une ruelle sombre du village. Je ne bougeais plus, ne dormait plus car, mon sommeil me livrait obligatoirement les images de cette sanglante nuit. Regardant haut dans le ciel, je redoutais chaque soir que le soleil fasse place à la lune, espérant qu’elle ne serait qu’un croissant ne dégageant aucune aura meurtrière. J’avais peur, oui, peur de cette bête qui sommeillait en moi. Je ne veux pas qu’elle revienne, je veux la sceller à jamais.

La nuit était tombée, la timide demi-lune s’élevait dans le ciel. Je la regardait lorsque j’entendis des bruits de pas, quelqu’un courait. C’est alors que je vis une enfant d’une dizaine d’années à peine. Effrayée et fatiguée, elle faisait de son mieux, cherchant à aller toujours plus vite, toujours plus loin. Une odeur pestilentielle remonta jusqu’à moi, je mis du temps avant de réaliser qu’elle appartenait non pas à la fillette, mais à l’ombre sournoise qui la suivait. L’ombre semblait jouer avec sa proie, un rire se faisait entendre, un rire vil qui résonnait le long des murs de la ville. Personne dans les rues, j’étais seule. Un sentiment de pitié m’envahit, j’allai me lever pour l’aider quand mon corps ne répondait plus. Mes jambes ne voulaient pas me porter ; mes bras, me tirer. Je ne savais plus que faire, je voulais vraiment sauver cette âme innocente, je souffrais de ma propre impuissance.

Un hurlement perça le silence qui pesait sur le village. L’ombre a arrêté de jouer. J’essayai une fois, deux fois … sans m’arrêter, je voulais me relever, je le devais ! Peut être avais-je en tête de laver mes crimes en sauvant une âme pure. Non, je voulais juste pouvoir protéger. Les hurlements ne cessaient guère, une haine montait en moi. La colère et l’envie de tuer ne tardèrent pas non plus. Etait-ce dû à la lune fébrile qui régnait sur le ciel ? Sûrement, l’habit de fait pas le moine, mais cette fois, la sensation était différente. Je sentais que cette lune cherchait à m’aider. Je repris soudainement mes forces, les pulsations de mon cœur se faisaient plus rapides, mes crocs réapparurent ainsi que mes griffes.

Je courut aussi vite que possible vers l’ombre, j’étais sure de moi, aucun être ne pouvait m’égaler et la lune était la pour moi. En un bond, je sortis de l’ombre et sauta sur l’être malsain qui se tenait devant moi. Il fut surpris mais eut le temps d’esquiver, c’était à mon tour d’être surprise. Il se tenait là, devant moi. Il esquissa un sourire et ôta son capuchon. C’est alors que je découvris un corps pâle aux yeux rouge sang, je m’attardais sur son visage, et fut une fois de plus surprise : lui aussi avec des crocs ! Ou plutôt des canines hors normes car il semblait plus proche de l’être humain que moi. Puis je me rappelai d’une histoire qu’un ami m’a raconté jadis, l’histoire d’un combat ancestral mêlant des êtres d’une violence bestiale réagissant à l’appel de la lune, les lycanthropes, à des être sanguinaires et vils se nourrissant de sang humain, les vampires. Je n’y croyais pas, mais je me rendis vite compte qu’au vu de la situation dans laquelle je me trouvais, je n’avais pas le choix que d’y croire.

Lorsque nos regards se croisèrent, nous comprîmes tout deux qu’un combat effréné allait commencer.
Il était désarmé et moi aussi, il avait sûrement prévu de s’attaquer qu’aux faibles humains.
Le vampire fonça sur moi avec agilité, d’un coup de griffes je déchirai une partie de son visage, l’arrêtant net dans son élan. Chose qu’il n’apprécia guère. Je pouvais aisément lire dans ses yeux la haine dont il était empli, et j’attendais ses représailles avec impatience. Je ne dû pas attendre longtemps, il se rua sur moi et j’en fis autant. Je voulais le tuer, faire couler son sang jusqu’à la dernière goutte. Je visais son cou, je ne le manquerais pas, je l’avais décidé. Ce qui devait arriver arriva. Il m’atteignit en premier, mon bras fit office de bouclier dans lequel le Vil venait de planter ses dents. Mais il fit une erreur, celle de ne pas se retirer immédiatement. Je levais mon bras droit, serrait tout mes doigts afin que mes griffes prennent la forme d’une lame. Mon bras tout entier ressemblait à une épée aiguisée. Les yeux du vampire se remplirent d’effroi, il essaya de se dégager, mais trop tard. Mon dard vint transpercer soudainement son crâne, causant inévitablement la mort du Vil.

Son corps s’écroula à mes pieds, la lune jugeant le combat terminé, me retira la force qu’elle venait de m’offrir. Je m’écroulai à mon tour sur le corps du vampire. Je relevai légèrement la tête et vis l’enfant, immobile baignant dans une marre de sang. Je compris que si je reniais la bête qui faisait partie de moi, je ne survivrais pas longtemps. De plus, d’autres âmes innocentes finiraient entre les mains des vampires, chose que je ne peux tolérer.

Connaissant mon côté barbare, je savais que je ne pouvais pas me considérer comme protectrice envers les villageois. Néanmoins, je ne voulais plus voir de sang couler, excepté celui des vampires.
Je partis alors en quête de ces êtres nocturnes afin de réduire leur race à néant.


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